Pois jaune, cassé, à soupe, on l’adore quelque soit son nom !
Riche en protéines végétales, en fer, en fibre, en potassium, en acide folique et en minéraux, le pois jaune possède des atouts nutritionnels précieux.
Les pois jaunes ou pois cassés (c’est le même, une fois libéré de sa peau, il casse en deux lors de la déshydratation) participent à une alimentation équilibrée et rassasiante. Consommés régulièrement, ils pourraient contribuer à faire descendre le « mauvais cholestérol » et prévenir les maladies cardio-vasculaire (dans le cadre d’une alimentation équilibrée).
Les pois cassés cuisent plus vite et sans trempage préalable.
Calories 331kcal
Protéines 21,3 g
Glucides 51,9 g
Lipides 1,7 g
Fibres alimentaires 11,6 g
Cholestérol 0 mg
Acides gras saturés 0,5 g
Acides gras mono-insaturés 1,3 g
Acides gras poly-insaturés 2,6 g
Potassium 1060 mg
Sodium 6.6 mg
Calcium 39 mg
Magnésium 96 mg
Phosphore 360 mg
Fer 4.3 mg
Iode 1.3 µg
Zinc 3.1 mg
Vitamine B1 0,41 mg
Vitamine B2 0,32 mg
Vitamine B6 0,42 mg
Vitamine C 0,5 mg
Préparation de base
Les pois jaunes peuvent être trempés la nuit précédant la cuisson, ou pas, ce qui allonge un peu le temps de cuisson.
Une fois rincés, ajoutez 4 x leur volume d’eau dans une grande casserole et laissez cuire à feu doux durant une heure.
Ils peuvent également être cuits à l’autocuiseur, façon pilaf en les faisant revenir avec de l’huile de coco au préalable ou encore au court-bouillon. Bonne dégustation !
Un peu d’histoire
Il semble que la grande histoire du pois débute en Asie centrale (nord-ouest de l’Inde et Afghanistan), au Proche-Orient et dans le bassin méditerranéen jusqu’en l’Éthiopie (plateau et montagnes). Il aurait été domestiqué en même temps que les lentilles, les anciens blés et probablement les chèvres, moutons et porcs.
En France, les chercheurs ont retrouvé dans ce qui est aujourd’hui le Languedoc, des graines de pois qui dateraient de 7 000 ans avant notre ère. Trois mille ans plus tard, sa culture était apparemment commune dans toute la vallée du Rhin. Il s’établira ensuite partout, notamment en Chine au premier siècle de notre ère, et en Amérique dès les débuts de la colonisation.
Pendant longtemps, on ne cultivera le pois (Pisum sativum) que pour son grain sec, importante source de protéines et de glucides.
