Avoine du Val-de-Ruz
Riche en fibres, potassium, phosphore et magnésium, l’avoine participe à une alimentation saine, digeste et revitalisante.
Vous la trouverez sous forme de flocons, de gruau ou de graines nues. Vous souvenez-vous des bonnes bouillies de grand-maman ? qui donnent la « pêche » et réchauffent en hiver ? C’est si doux, si simple, si bon !
Sous toutes ses formes, l’avoine est idéale au petit déjeuner en porridge ou à ajouter à vos préparations sucrées ou salées.
Protéines 13,5 g
Glucides 59,5 g
Lipides 7,5 g
Fibres alimentaires 10,5 g
Cholestérol 0 mg
Acides gras mono-insaturés 3 g
Acides gras poly-insaturés 3 g
Sodium 20 mg
Calcium 53 mg
Magnésium 120 mg
Phosphore 410 mg
Fer 3,8 mg
Vitamine B2 0,13 mg
Vitamine B6 0,1 mg
Ce décline en grains, flocons et gruau
Préparation de base
Comme tous les produits bruts, il est intéressant de faire tremper les graines avant leur utilisation afin de permettre une pré-germination. Ceci évite à l’acide phytique de bloquer l’absorption de certains minéraux.
En soupe, en lait, sous forme de flocons ou de gruau, l’avoine mérite de retrouver une place dans nos armoires.
Graine à pain barbare « des Germains » ou herbe à chevaux.
L’avoine Avena sativa fait partie de la famille des Poaceae (graminées). C’est une céréale.
La folle avoine, toujours présente dans les champs, existait déjà comme « mauvaise herbe, ou « herbe folle » à la préhistoire.
L’amélioration de la plante par greffage et sélection systématique se fit vraisemblablement dans la dépression caspienne du Caucase ou dans les plaines voisines du Turkestan. C’est de là qu’elle se propagea vers le nord-ouest.
Les romains la découvrirent au Nord des Alpes et la rapportèrent. Pline rapporte que les germains la semaient et en faisaient de la bouillie. C’est au Moyen Age qu’elle acquiert des lettres de noblesse et que ses vertus thérapeutiques sont reconnues.